Le médiateur de la république pointe du doigt une certaine banalisation de la violence dans les structures de santé et notamment au sein des hôpitaux. Il insiste sur l’idée que les établissements devraient être évalués selon leur capacité à promouvoir la bientraitance. C’est-à-dire que les professionnels comme les patients doivent garder en tête leurs droits mais aussi leurs devoirs et que les institutions doivent œuvrer dans ce sens.
L’observatoire national de la violence à l’école a publié le résultat d’une étude sur la maltraitance à l’école commandée par l’UNICEF. La méthodologie de ce travail était particulière puisque seuls les témoignages des enfants ont été compilés et utilisés.
Le 10 juillet 1989 projet de loi relatif à la prévention des mauvais traitements à l’égard des mineurs et à la protection de l’enfance était voté à l’unanimité par les parlementaires.Il en a découlé la mise en place du Service National d’Accueil Téléphonique pour l’Enfance Maltraitée, communément appelé “Allô Enfance en Danger”. Le service bénéficie d’un numéro d’appel simplifié à 3 chiffres : le 119 dont l’affichage est obligatoire dans tous les lieux recevant des mineurs.
L’association Allo maltraitance a tenu une assemblée générale dans l’Ain. A cette occasion, le président départemental de l’ALMA, Michel Bonnet, a répondu à quelques questions.
Jusqu’à aujourd’hui, il était particulièrement difficile de retrouver la trace d’une famille ayant en son sein un enfant en danger lorsque celle-ci déménageait. Cette situation était un risque supplémentaire pour les enfants victimes de maltraitances. Dorénavant il sera plus facile pour les services sociaux de suivre les mineurs en danger.