Présidente de l’ALCM Agissons pour la bientraitance, Myriam Munch a récemment gagné un combat qui lui tenait particulièrement à cœur : faire entrer le mot « bientraitance » dans le dictionnaire.
Pour arriver jusqu’à cette victoire, cette infirmière libérale qui a fait de la maltraitance son cheval de bataille a dû emprunter des chemins de traverse. Le mot maltraitance entraînant des résistances de toutes parts, c’est sur son pendant positif, le terme bientraitance, qu’elle a concentré ses espoirs, en créant dans un premier temps une charte de douze recommandations pour la bientraitance.
L’Académie française n’ayant pas daigné répondre à sa requête d’intégrer le mot bientraitance dans le dictionnaire, c’est du directeur éditorial des dictionnaires Larousse, Jacques Florent, qu’est venue la bonne nouvelle : « bientraitance » apparaîtra pour la première fois dans le Petit Larousse illustré 2013, accompagné de la définition : « nom féminin. Fait de bientraiter un enfant, une personne âgée ou dépendante, un malade, etc… ; l’ensemble des bons traitements eux-mêmes »
Pour autant, le combat ne s’arrête pas là pour Myriam Munch, qui attend de pied ferme la concrétisation des promesses de Michèle Delaunay. « Si je suis heureuse de pouvoir proposer une méthodologie, une formation à la lutte contre la maltraitance à de futures auxiliaires de vie et des aides maternelles, il faudrait qu’au niveau national cela devienne la règle ».
> Source : “Le mot « bientraitance » enfin dans le dictionnaire” sur lunion.presse
A mon avis, ce mot mérite bien d’être intégré dans le dictionnaire. En effet, c’est un vocabulaire qui pourrait marquer l’esprit des gens et les sensibilise à faire le bien surtout à l’égard de ceux qui en ont besoin, en l’occurrence des personnes âgées.