Dans la sphère des maltraitances, la maltraitance financière reste moins médiatisée que les autres. Les discours sur la bientraitance semblent davantage se concentrer sur les soins et le respect de la personne. Finalement sans qu’elle soit nommée un exemple de cette forme de maltraitance est médiatisé par « les guignols de l’info » à travers le personnage de « mamie Zinzin » dans une caricature de l’affaire Bettencourt.
Le concept d’humanitude repose sur une définition de l’homme comme animal communiquant doté de capacités et vivant dans un milieu particulier, ce qui implique des besoins propres à l’espèce humaine. Ce concept a été popularisé et adapté aux soins des personnes âgées par Yves Gineste et Rosette Marescotti il y a 30 ans. La méthode ainsi mise au point a montré son efficacité vis-à-vis des personnes atteintes de maladies neurodégénératives de type Alzheimer et apparentées. Elle vise à restituer à la personne sa dignité d’être humain et s’inscrit ainsi dans une démarche de bientraitance.
Le code de l’action sociale et des familles a été modifié par le décret n°2010-1308 du 2 novembre 2010. Ce décret instaure la création d’un comité national de soutient à la parentalité par le texte suivant. Ce comité permettra d’apporter un soutient aux parents et ainsi améliorer la bientraitance de l’enfance.
Les Agences Régionales de Santé ont été mandatées au moyen d’une circulaire interministérielle pour lutter contre la maltraitance et développer la bientraitance en institution.
Le développement de la bientraitance fait partie des trois missions principales dont les ministres du secteur social et de la santé ont chargé les directeurs des ARS. La circulaire diffusée cet été vient donc étayer un dispositif déjà mis en place.
L’Agence Nationale de l’Evaluation et de la qualité des établissements et Services sociaux et Médico-sociaux s’est penchée sur la définition de la bientraitance et la mise en place de points de repère.