Les enfants ayants subi des maltraitances se trouvent dans une situation pénible lorsque les choses sont révélées au grand jour. En effet, lorsqu’il s’agit de témoigner et d’expliquer la situation qui a été la sienne, on demande à l’enfant d’en parler aux services sociaux, au médecin ainsi qu’aux forces de l’ordre, au juge, etc. Autant d’examens et d’interrogatoires particulièrement douloureux pour la victime.
ALIFS (Association Lien culturel Familial et Social) animait le 19 Novembre 2010 auprés des élèves de sixième du collège Georges-Rayet une journée d’information sur les droits des enfants et leurs devoirs notamment vis-à-vis de la justice. La protection des parents et les sanctions judiciaires pour les mineurs ont été abordées.
La huitième journée d’Ethique du CHU de Nantes portera sur le thème de la « Maltraitance : l’éthique face à la vulnérabilité Enfants et personnes âgées : quelle responsabilité éthique des soignants ». La première partie de la journée sera destinée à une étude sur la maltraitance et la vulnérabilité chez l’enfant. La seconde partie portera sur la maltraitance des personnes âgées, et la notion de bientraitance. La question de la réaction des professionnels de soin face à une suspicion de maltraitance sera également abordée.
Cette journée d’étude consacrée à la maltraitance des enfants cherche à mettre en évidence la dimension structurelle de la maltraitance de l’enfance. En effet, elle apparaît comme une donnée constante du fonctionnement social et des liens familiaux qui empêche toute progression vers la bientraitance. A travers une approche clinique et une désacralisation des géniteurs, il devient possible de refondre les liens familiaux et leur structure pour sortir de la maltraitance. Cette nouvelle approche sera l’objet de cette journée d’étude organisée par la Fondation pour l’Enfance. Continuer la lecture de Maltraitance des enfants entre déni et tabou : 14 Janvier 2011 – Paris→
La mise en place de ces Etats généraux est venue de faits divers auxquels le maire de Lille, Martine Aubry a souhaité apporter une réponse. Leur but est de lutter contre les violences familiales et conjugales. L’implication pédagogique est extrêmement forte pour permettre de remplacer les actes maltraitants par de la bientraitance.