Les enfants ayants subi des maltraitances se trouvent dans une situation pénible lorsque les choses sont révélées au grand jour. En effet, lorsqu’il s’agit de témoigner et d’expliquer la situation qui a été la sienne, on demande à l’enfant d’en parler aux services sociaux, au médecin ainsi qu’aux forces de l’ordre, au juge, etc. Autant d’examens et d’interrogatoires particulièrement douloureux pour la victime.
La maltraitance financière fait en France moins de bruit que les deux autres formes de maltraitances (physique et psychologique). Elle est moins mise en avant dans les évènements cherchant à lutter contre la maltraitance et à promouvoir la bientraitance. On serait tenté de penser que la maltraitance financière est moins courante ou dommageable que les autres. Pourtant, elle se définit par les abus pratiqués sur une personne fragile comme le prélèvement indu de biens ou d’argent, la signature forcée, la donation en échange de promesses non tenues, l’extorsion de fonds, etc.
Deux stages accueillant une quinzaine de professionnels travaillant avec les personnes âgées ont été organisés par la MDS (Maison départementale de la Solidarité) du Montreuillois et l’ASSAD. Le but était de permettre aux participants de mettre des cas concrets derrière la notion de bientraitance.
ALIFS (Association Lien culturel Familial et Social) animait le 19 Novembre 2010 auprés des élèves de sixième du collège Georges-Rayet une journée d’information sur les droits des enfants et leurs devoirs notamment vis-à-vis de la justice. La protection des parents et les sanctions judiciaires pour les mineurs ont été abordées.
L’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) indique dans son rapport que les violences faites aux femmes ont augmenté de 15% en 2009, 654 000 femmes ont déclaré avoir subit des violences. Une femme sur dix est victime de violences conjugales et 140 ont été tuées par leur conjoint selon une enquête du Ministère de l’Intérieur.