Retirer un enfant d’un milieu familiale au sein duquel il est victime de maltraitances qui mettent en danger son équilibre et son avenir psychique et physique est une nécessité. Si il ne s’agit pas là d’un acte de bientraitance, il reste un moyen indispensable de lutte contre la maltraitance. Cependant comme pour chaque outil, il peut se révéler très néfaste si il est utilisé à mauvais escient.
Sur les 150 000 enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance prés de la moitié le sont de manière injustifiée. Dans une lettre ouverte au conseil constitutionnel, il est reproché aux services sociaux de cumuler les rôles de juge d’instruction, de procureur et de juge d’application des peines.
Cette situation si elle s’avère utile pour renforcer l’efficacité et la rapidité des services sociaux est néanmoins sujette à des dérives importantes. En effet, beaucoup de parents à qui l’on a retiré à tord leur enfant se voient dans l’impossibilité de le reprendre. Quelles que soient leurs tentatives ou les souhaits des enfants, l’administration refuse de faire machine arrière.
Il ne reste plus aux parents qu’à coopérer en espérant s’attirer ainsi les bonnes grâces du juge. Cette lettre dénonce des procédures qui s’avèrent être des atteintes aux droits de l’homme.
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