La mise en place de ces Etats généraux est venue de faits divers auxquels le maire de Lille, Martine Aubry a souhaité apporter une réponse. Leur but est de lutter contre les violences familiales et conjugales. L’implication pédagogique est extrêmement forte pour permettre de remplacer les actes maltraitants par de la bientraitance.
La journée bientraitance enfance se déroulera sous la présidence de Michel MERCIER Ministre de l’Espace rural et de l’Aménagement du territoire, Président du Conseil général du Rhône et Dominique NACHURY Vice-présidente du Conseil général du Rhône chargée de la famille, de l’enfance et de la jeunesse.
Les trois thématiques principales abordées seront : La sexualité de l’enfant et de l’adolescent, Découvertes et mauvaises rencontres, La place des professionnels.
Différents faits divers tragiques avaient mis en avant certaines lacunes de notre système de protection de l’enfance.
Les chiffres indiquent que plus de 265.000 enfants sont aujourd’hui sous le coup d’une mesure de protection, soit 1,8% des jeunes de moins de 18 ans qui sont actuellement dans une situation de maltraitance. Alors que des situations de maltraitance demeurent inaperçues, la secrétaire d’État, Nadine Morano, souhaite «muscler» et «faciliter» les procédures de signalement. Si ces mesures ne parviennent pas à renforcer la bientraitance, elles devraient néanmoins permettre d’éviter qu’une situation de maltraitance trouve un dénouement tragique. Continuer la lecture de Les mesures prises par les Etats généraux de l’enfance→
La négligence fait partie des violences douces. Rappelons que la maltraitance peut se trouver sous deux formes : la violence dure et la violence douce. La première concerne tout acte qui porte volontairement atteinte à l’intégrité physique et/ou morale de la personne. La seconde comprend les actes ou attitudes qui ne cherchent pas consciemment à nuire à la personne, mais porte néanmoins atteinte à sa qualité de vie.
La maltraitance peut avoir deux formes différentes, celle d’une violence dure et celle d’une violence douce. La première est peut être la plus facile à voir et à éradiquer, tant elle est plus scandaleuse et choquante, elle passe moins inaperçu. La seconde en revanche ne découle pas d’une mauvaise volonté ou d’une volonté de faire du mal. De ce fait, elle demeure plus discrète, moins visible, mais aussi moins consciente.