Différents faits divers tragiques avaient mis en avant certaines lacunes de notre système de protection de l’enfance.
Les chiffres indiquent que plus de 265.000 enfants sont aujourd’hui sous le coup d’une mesure de protection, soit 1,8% des jeunes de moins de 18 ans qui sont actuellement dans une situation de maltraitance. Alors que des situations de maltraitance demeurent inaperçues, la secrétaire d’État, Nadine Morano, souhaite «muscler» et «faciliter» les procédures de signalement. Si ces mesures ne parviennent pas à renforcer la bientraitance, elles devraient néanmoins permettre d’éviter qu’une situation de maltraitance trouve un dénouement tragique.
Cinq enjeux majeurs avaient été définis lors de l’annonce par le Président de la République, Nicolas Sarkozy, le 20 novembre dernier, Journée Internationale des Droits de l’Enfant, en présence des principales associations de la protection de l’enfance et les principaux acteurs et professionnels de l’enfance :
1- l’amélioration de la transmission de l’information préoccupante, prévue par la loi du 5 mars 2007 ;
2- à la valorisation du travail des travailleurs sociaux et ainsi leur permettre d’accomplir au mieux les difficiles missions qui sont les leurs ;
3- l’accroissement de la prévention de la maltraitance par un soutien plus actif à la parentalité dans les premiers mois de l’enfant ;
4- la prise en compte la situation des enfants vivant avec leurs familles dans des situations de grande pauvreté, en favorisant par exemple les contacts entre les familles et les équipes pédagogiques à l’école et en portant une attention particulière aux questions de logement ;
5- la lutte contre les jeux dangereux.
Ces mesures sont reprises par la secrétaire d’Etat à la famille, Nadine Morano.