En février 2018, trois résidentes d’une maison de retraite de Nantes, âgées de 84 à 94 ans, ont été agressées sexuellement par un jeune homme de 23 ans. Un fait qui démontre actuellement un réel problème de sous-effectif dans les établissements d’accueil pour personnes âgées.
Un homme soupçonné d’attouchements sur des personnes âgées
Cet individu de 23 ans se serait introduit dans un EHPAD de la métropole nantaise à 2h40 du matin, prétextant faire partie du personnel.
Il aurait tout d’abord emmené une résidente aux toilettes, lui faisant alors subir des attouchements sexuels. Une autre résidente aurait connu le même sort. Une troisième dame aurait quant à elle été retrouvée avec la chemise de nuit relevée.
Ce sont des cris d’effrois qui auraient alerté le personnel soignant, qui a appelé la police. Le suspect, sous l’emprise de l’alcool (près de 1,5 g d’alcool dans le sang) et de stupéfiants, a été interpellé à 3h15 et placé en garde à vue.
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Les familles et la direction de l’EHPAD ont porté plainte
Selon Ouest-France et Presse Océan, ce dernier a expliqué qu’il “s’était introduit dans l’établissement pour y commettre un vol”.
Alors que le personnel des maisons de retraite sera à nouveau en grève le 15 mars 2018 pour réclamer, entre autres, plus de moyens, cette triste réalité illustre un manque de personnel dans ce secteur d’activité. Il démontre notamment que « les sous-effectifs ne permettent pas aux professionnels d’assurer tous les impératifs auxquels ils sont soumis ».
Les familles des victimes et la direction de l’EHPAD en question ont d’ailleurs porté plainte.
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