« Le concept de bientraitance est avant tout un état d’esprit a priori et inébranlable de bonne disposition envers autrui ». Cette notion se voit ici appliquée aux enfants DYS, c’est-à-dire aux enfants souffrants de dysphasie, dyslexie, dyspraxie, etc; en s’appuyant sur les recommandations et la définition de l’ANESM en matière de bientraitance.
Le docteur A.Pouhet montre ces enfants comme un public particulièrement exposé à la maltraitance des adultes (enseignants, professionnels de santé, parents, etc), mais aussi de leurs camarades.
On retrouve deux types de comportements propres à la maltraitance, à savoir des violences psychiques et une négligence passive.
Ils sont dus à une insuffisance d’information et de formation chez les intervenants, un manque d’engagement et de vigilance des tutelles, mais aussi à la loi du silence qui entoure ces situations.
La direction de l’établissement a un rôle majeur à jouer puisqu’elle peut mettre en place des moyens et une politique de réflexion et de formation à la bientraitance.
En effet, la bonne volonté ne suffit pas et les solutions de bon sens demeurent inefficaces, voir parfois néfastes. Ecrire plus pour écrire mieux ou lire plus pour lire mieux n’ont aucunes valeurs thérapeutique chez l’enfant DYS.
Il faut définir un pronostic scolaire probable basé sur les points forts et les points faibles de l’enfant, et mettre en place un projet personnalisé de scolarisation (PPS). Ne pas respecter ce PPS ou nuire à l’estime de soi de l’enfant sont des actes de maltraitance qui laissent des cicatrices indélébiles.
Bonjour ,
Ayant une adulte handicapée dyspraxique ( 41 ans ), qui a subi de la maltraitance de la part d’ auxiliaires de vie , je tiens à vous remercier , pour votre article ; En tant que parent il est très difficile de faire entendre sa voix , surtout par les responsables, qui font pression sur la famille .
la maltraitance psychologique est compliquée à détecter .
Me Ecochard